Le jeune Anderlechtois ne pratique pas la langue de bois. Au contraire...
SCHRUNS Une attitude de star du rap, une démarche saccadée. Anthony Vanden Borre a un style bien à lui. Son discours face aux médias est de la même veine : entre humour et franchise, le jeune joueur du Sporting ne pratique pas la langue de bois. Hier midi, face à la presse, le meilleur ami de Kompany a parlé de tout et de rien, en restant le plus naturel du monde. Voici un petit florilège de ses déclarations...
L'endroit de stage : "Je préfère Bruxelles, où on se sent vivre. Ici, on a l'impression qu'on peut mourir à chaque instant !"
Sa place de prédilection : "Dans ma tête, je suis un attaquant. Mais j'aime aussi jouer dans le milieu. Derrière, j'ai encore des choses à prouver."
Ses équipiers : "Dans le groupe, je n'ai que des amis. Même notre délégué Pierre Leroy est mon pote : il écoute la même musique que moi, du ragga et du zouk."
Le team building : "Même si on ne l'aime pas, ça a l'air utile puisque ça nous a aidés à devenir champions la saison dernière."
Kompany : "Si j'avais été lui, j'aurais quitté Anderlecht bien plus tôt. Je suis certain que je lui manque plus que lui ne me manque. De toute façon, je suis plus beau que lui..."
Son statut de réserviste la saison dernière : "Je n'ai pas besoin des explications de Vercauteren car je sais très bien pourquoi je ne joue pas."
Ses larmes versées à Zulte-Waregem : "Si j'ai pleuré, c'est bien la preuve que j'ai plus conscience de ce qui m'arrive qu'avant. Cela ne me serait pas arrivé six mois plus tôt."
Sa nonchalance : "Elle est ancrée en moi, je la tiens de ma mère. C'est dans la nature de tous les Africains."
Zinedine Zidane : "Je comprends son geste. Il a perdu la Coupe du Monde mais pour moi, il l'a gagnée."
Son style : "L'année dernière, on s'est moqué de ma coiffure. Cette saison, on risque de se moquer de ma barbe !"
Le psychologue du club : "Je n'en ai pas besoin. C'est lui qui devrait aller voir un psy !"
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