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Le coach du Standard est, comme Sollied et Leekens, une piste sérieuse pour succéder à Jacobs en fin de saison
Ariël Jacobs n'est pas un magicien. Avec les moyens qui sont les siens
et la crise de confiance traversée par son équipe, le successeur de
Vercauteren ne pouvait pas faire des miracles et on ne peut pas l'en
blâmer... La récolte très moyenne de 8 points sur 18 (dont seulement 1
point sur 9 en déplacement) depuis son entrée en fonction ne fait
finalement que conforter le scénario attendu : en fin de saison, Jacobs
redeviendra entraîneur-adjoint. Pour l'instant, les dirigeants
anderlechtois ont d'autres chats à fouetter et mettent toute leur
énergie pour faire signer un vrai buteur. Ils n'en oublient pas moins
le dossier de l'entraîneur et une piste sérieuse mène à... Michel
Preud'homme. Si aucun contact n'a encore été pris entre Anderlecht et
l'entraîneur du Standard, celui-ci arrive en fin de contrat à Sclessin
en juin. Au Sporting, les décideurs seront très attentifs aux futures
négociations de prolongation entre le Standard et son entraîneur
actuel... Si elles venaient à ne pas aboutir, tout deviendra possible. Preud'homme n'a-t-il pas le sang trop
rouche pour entraîner Anderlecht ? Bien sûr, l'ancien gardien garde l'
étiquette Standard, mais s'il forgeait des résultats probants avec les
Mauves,
elle pourrait très vite se décoller. Et si à l'heure actuelle, le
Sporting songe à Preud'homme, c'est parce qu'il apprécie ses qualités
et nullement pour tenter de déstabiliser la formation liégeoise...
Les étrangers sont très chers Les
bons entraîneurs étrangers étant pour la plupart impayables pour un
club belge, fût-il Anderlecht, les dirigeants bruxellois tiennent
d'autres coaches à l'oeil. Ils se montrent en effet également attentifs
aux parcours de Trond Sollied et de Georges Leekens. Le nom du
tacticien norvégien a déjà été cité plusieurs fois dans le passé au
Parc Astrid et le voilà qui circule à nouveau. À Anderlecht, ses
détracteurs prétendent que le coach gantois est un entraîneur trop
prévisible et qu'il n'est pas suffisamment apte à faire des résultats
sur le court terme. Ses partisans rétorquent que le Scandinave se
retrouve aujourd'hui à égalité de points avec Anderlecht, avec un noyau
nettement plus limité. Le troisième homme, c'est l'infatigable
Leekens. Certains ne croient pas en son retour à Anderlecht, sa
réputation défensive ne jouant pas en sa faveur. Mais
Long Couteau est pourtant devenu une piste sérieuse dès le jour où Franky Vercauteren s'est fait limoger. Sollied
et Leekens ont le point commun d'avoir un contrat jusqu'en juin 2009.
Anderlecht a pourtant les moyens, s'il le désire vraiment, de débaucher
l'un ou l'autre, moyennant compensation financière à son ancien club. La course au banc
mauve est lancée. Dès le 1er février et la clôture du mercato, elle occupera la plupart des conversations au Parc Astrid...
Benoît Delhauteur