Le retour du fils prodigue?

Baseggio : « Je n’ai jamais douté de mes qualités »



Annoncé sur le départ et proche de l’Excelsior de Mouscron, l’anderlechtois Walter Baseggio a montré tant ce week-end lors de sa montée au jeu face à Waasland que contre les anglais de Tottenham, qu’il n’avait rien perdu de sa classe. En remplaçant Lucas Biglia, le bruxellois a prouvé à tout ses détracteurs qu’il a encore le niveau pour Anderlecht.


Baseggio : «
Je n’ai jamais douté de mes qualités. Même quand je ne jouais pas, je
me disais que le travail finirait par porter ses fruits et que je ne
pouvais pas tout avoir perdu. Après la défaite contre Carthagène lors
du stage, on m’a encore tout mis sur le dos. Pas le club ou le staff,
mais une partie de la presse. Je pense que si l’on m’en laisse
l’occasion pendant quelques matches, je peux prouver que j’ai tout pour
redevenir un joueur du onze » déclare-t-il dans les colonnes de Sud-Presse.

Il reprend : « Je ne me sens ni meilleur, ni moins bon que
les autres. Mais j’aspire à ce que l’on me donne une chance réelle.
Depuis mon retour ici, je joue de malchance. Mais je sais qu’Ariël
Jacobs a confiance en moi et je lui voue un profond respect. Le
Sporting tout entier a du respect pour moi, surtout le président, et je
ferai tout pour le lui rendre… »

Avec le changement de politique du club privilégiant un peu plus les belges qui savent encore ce que représente l'écusson d'Anderlecht; Baseggio recevra-t-il encore une enième sa chance? Le rendement en deça de Biglia et Polak et un désir profond des supporters de revoir des joueurs se mouiller le maillot pour ses couleurs; voilà toutes les conditions réunies pour qu'il tente pleinement son ultime chance auprès d'un entraineur humble et juste. Mais vu son passé et les multiples désillusions autour de l'enfant du club, on peut difficilement penser à un retour fulgurant de ce joueur qui aurait pu devenir l'icone du club. Est-il vraiment trop tard? La direction en profitera-t-elle pour le vendre une fois pour toute? C'est maintenant ou jamais!