Physiquement, l'Argentin se sent bien : il est prêt pour le choc
ANDERLECHT
À défaut d'être très présent dans le jeu, Nicolas Frutos avait marqué un but très important lors du match de Coupe à Genk. "Ce match de championnat sera bien plus important", prévient le grand Argentin. "Nous savons tous que si nous ne gagnons pas là-bas, les choses se compliqueront pour nous. Nous devons retenir du duel de Coupe que nous y avons trouvé beaucoup d'automatismes et de confiance. Genk jouera certainement d'une autre manière mais cela ne doit pas nous perturber : nous ne devons prêter attention qu'à nous-mêmes, en tentant de répéter nos prestations des deux dernières semaines."
"Après Lokeren, nous avons passé six jours à l'hôtel"
Il est vrai que depuis le match nul arraché par Frutos en fin de partie à Lokeren, le Sporting montre enfin un visage séduisant. Après la partie au Daknam, le buteur avait poussé un coup de gueule : trop de choses ne tournaient pas dans l'équipe. "Nous avons beaucoup parlé par la suite, pour mettre les choses au point. Nous avons notamment passé six jours à l'hôtel, et cela a été bénéfique pour notre concentration. Tout le monde dit qu'Anderlecht a les meilleures individualités du championnat de Belgique. Maintenant, c'est à nous de le prouver. En fait, notre mauvais match à Lokeren a agi comme un déclic : il nous a mis une pression supplémentaire sur les épaules, ce qui nous a obligés à élever notre niveau. Espérons que nous pourrons le maintenir face à Genk."
Autre changement visible ces dernières semaines : malgré une efficacité retrouvée, Frutos est souvent apparu très nerveux avec les arbitres. "Il faut aussi voir toutes les fautes commises sur moi et qui ne sont pas sifflées ! Je ne suis pas un simulateur. J'en parle à l'arbitre dès que cela se passe. Après dix minutes de jeu, je vois tout de suite si c'est un arbitre avec lequel je peux discuter ou pas. En Argentine, j'ai toujours beaucoup parlé avec les referees mais sans jamais leur manquer de respect. Ici, c'est la même chose. Les critiques quant à mes relations tendues avec les arbitres, je les ai déjà oubliées : je ne vais pas me tracasser avec ça !"
À Anderlecht, on répète à qui veut bien l'entendre que Frutos n'est pas encore à 100 %. "Parfois, pour me préserver, l'entraîneur me prévient qu'il ne me fera jouer que 60 ou 70 minutes. Une fois sur le terrain, je suis le premier à lui demander de ne pas me sortir du jeu. L'important, c'est que j'aie retrouvé un bon niveau. La fatigue due aux trois derniers matches est effacée. Je suis prêt pour le choc !"
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