Lucas Biglia pas fâché après son remplacement : “Quelle différence avec l’Argentine”
ANDERLECHT Tout comme Jelle Van Damme, Lucas Biglia a raté ses débuts, à Saint-Trond. Celui qui est considéré comme un des plus grands talents d’Argentine – il a coûté 3 millions d’€ à Anderlecht – a été remplacé après 30 minutes de jeu, suite à l’exclusion de Van Damme. Mais Biglia n’a pas refusé la main de Vercauteren et a même salué les supporters. “Je comprenais le changement, dit Biglia, qui vit ici avec sa fiancée, Cecilia. Il fallait faire monter un défenseur. Mais je m’étais attendu à ce que quelqu’un d’autre soit retiré. En Supercoupe, je n’étais pas trop déçu de ne pas jouer. Le coach m’avait parlé avant le match. Je dois m’adapter à la façon de jouer.”
La demi-heure de jeu de Biglia a suffi pour s’en rendre compte. “Le jeu est totalement différent qu’en Argentine. Là, on défend en essayant de garder le ballon dans ses rangs. Ici, tout va très vite. J’ai été surpris par le jeu agressif. On chasse le ballon dans tous les compartiments du terrain et on bouge beaucoup sans ballon.”
Dans la vie quotidienne aussi, il ouvre les yeux. “Tout le monde respecte les règles, ici ! En Argentine, ce n’est pas le cas. Les familles de joueurs sont souvent kidnappées. C’est incompréhensible, mais des footballeurs doivent protéger leurs proches.”
Biglia avait été comparé à Redondo, mais en plus timide. “C’est vrai que je suis timide, mais seulement hors du terrain. Redondo ? C’est un exemple que j’essaie de suivre. On vient du même club : Argentinos Juniors.” Pour égaler Redondo, il devra jouer en équipe nationale. “L’entraîneur fédéral m’avait appelé avant le Mondial pour un match amical, mais je devais jouer un match en club.”
Comme tout Argentin, Biglia est fou de Maradona. “Je l’ai rencontré lors de son match d’adieu à Boca Juniors. J’ai une photo de nous deux et le ballon de match avec son autographe, derrière une vitrine à la maison.”
Y. T.
dh.net